Comme toutes les femmes et professionnel(le)s convaincues par la physiologie, je mets en garde les femmes sur les incidences de la péridurale.
Lors du rendez vous avec l’anesthésiste avant l’accouchement, je n’ai JAMAIS rencontré de femmes ayant reçu une information sur les risques et incidences possibles sur elle et/ou le bébé. Pourtant, ils existent bel et bien et ce sera l’objet d’un prochain article.
Mais la péridurale est aussi un outil fantastique dans des cas particuliers. Quand le mère est submergée par la souffrance, quand elle est seule et que la peur la dépasse, alors, la péridurale est une bouée de sauvetage salutaire. Ce qui m’ennuie, c’est que la péridurale est devenue une norme (du moins en France, ce n’est pas le cas dans d’autres pays occidentaux). Elle pallie trop souvent une préparation à la naissance peut être trop technique et un accouchement sans conscience.
Pourtant, il y a quelques semaines, mes connaissances et mes convictions ont été ébranlées. Je suis allée écouter une conférence de Réjane Ereau (pour mieux la connaître, rendez vous sur son site : http://www.rejaneereau.com/). Dans son livre Un bébé, enfin !, Réjane livre son expérience personnelle d’infertilité, de découvertes d’autres médecines que celle occidentale, de son cheminement personnel qui a finalement abouti à un bébé malgré la fin de non recevoir de notre médecine occidentale. Lorsqu’elle accouche, Réjane fait le choix d’une péridurale. Pas un choix imposé, comme dans mon article Quand les protocoles se suivent mais ne se ressemblent pas . Non, elle, c’était un choix personnel, non imposé par l’équipe médicale. Elle a une péridurale qu’elle maîtrise avec une pompe et la limite à une faible dose. Surtout, elle reste centrée et connectée à son bébé. Mais cela veut quand même dire qu’il y a dans son sang (et donc dans le sang de son bébé) un mélange de substances médicales dont des dérivés morphiniques… A l’expulsion, elle vit une sortie de corps. Vous allez peut être me dire que c’est justement ce cocktail de substances chimiques qui a pu provoquer cela… peut être. Personnellement, je ne le crois pas. Je pensais que pour entrer dans cet état de conscience, la péridurale était un obstacle. Eh bien, non. Parfois, quand on reste en lien avec son bébé, cet état de conscience est là. Réjane voit tout ce qu’il se passe « d’en haut »… et revient.
Je ne vous souhaite spécialement de pas de vivre ce que Réjane a vécu mais cela permet aussi de « dédiaboliser » la péridurale. Il est vrai que, même sans parler des risques de la péridurale, il y a des conséquences pour le bébé et la maman. Mais quand cette péridurale est un choix, alors la maman reste en lien avec son bébé, et c’est aussi cela qui est important.
A chacune de trouver sa manière de vivre son accouchement en conscience… et dans le Joie !
A noter que, si vous achetez ces livres via les liens dans cet article, je touche une petite commission. Cela me permet de le faire vivre et de vous proposer toujours plus de contenu gratuit. Je ne saurais trop vous recommander d'aller les acheter dans la petite librairie près de chez vous mais si vous passez par la vente à distance, merci pour le site !
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