Il y a quelques jours, j’ai participé à un atelier « Vers une maison moins polluée », animé par une infirmière DE qui « anime des ateliers de partages dans lequel nous regardons l’impact de nos consommations sur notre santé et nous prenons conscience de ce qui est à améliorer, dans le respect de chacun, de son rythme et de son porte monnaie ». Ses ateliers sont de grandes sources de prise de conscience et de petits et grands changements de vie : cosmétiques, alimentation, vêtements, jouets, mobilier… tout y passe !!
Ces ateliers ne sont pas spécifiques aux futures mamans ni aux bébés mais j’aimerais partager avec vous nos réflexions sur les vêtements que nous portons et leur impact possible sur notre santé, celle de nos enfants et celle de la planète.
Qu’y a-t-il dans nos vêtements ?
Avez vous déjà regardé les étiquettes de vos vêtements ? En fait, il n’y a pas grand chose à lire… Elle sont bien moins compliquées que celles des cosmétiques !;) Aussi, il faut savoir lire entre les lignes. Allez, c’est parti !
- Vous adorez ce petit body rouge ? Bébé sera assorti au Père Noël le soir de fête ? Hum… les couleurs vives contiennent beaucoup de molécules chimiques différentes : un vrai cocktail !
- Vous avez repéré un joli chemisier blanc comme neige (oui, vous gardez espoir de pouvoir continuer à porter du blanc malgré votre petit dernier…). Si ce chemisier est si blanc, c’est qu’il contient surement des agents blanchissants et donc du chlore…
- Vous avez mis à votre fille aujourd’hui son dernier tee shirt à la mode avec plein de fées et de princesses dessus ? Ces éléments sont vraisemblablement truffés de phtalates…
- Votre dernier imperméable ? comme son nom l’indique, il a été traité avec un imperméabilisant et un retardateur de flammes…
- Votre dernière paire de boucles d’oreilles fantaisie ? Sûrement en nickel, un métal lourd très allergisant,
- votre veste en nylon ? … du plastique
- la polaire du petit dernier ? Recyclée certes … mais à partir de plastique !
- Tout ça assaisonné d’une bonne dose de pesticides dans les matières premières (sauf le plastique bien sur !).
Brr… ça vous fait froid dans le dos ?
Allons, allons, restons calme et regardons un peu les choses autrement
D’abord il faut laver les vêtements avant de les porter (ça va mieux en le disant). Certes, ce n’est pas terrible pour l’environnement qui se récupère une eau de lavage chargée d’éléments toxiques mais ce sera mieux pour votre santé et celle de bébé.
On vous a offert bodies, babygros, turbulettes and co, passez tout au moins une fois à la machine à laver (attention à la lessive que vous utilisez ;)). N’oubliez pas que bébé est en contact permanent avec ses vêtements et qu’il y aura même une période pendant laquelle il adorera les manger !
Pensez à votre écharpe de portage : bébé tout petit reste le nez collé dessus et respire tous les éléments qui s’en dégage, plus tard, il y a de fortes chances pour qu’il adore suçoter l’écharpe en découvrant le monde. Idem pour les doudous, souvent mis à la bouche.
Autre solution : utiliser des vêtements de seconde main. A force d’être portés et donc lavés, ils ont perdu la grande majorité de leur toxicité. Bon pour la santé, pour la planète et pour votre porte monnaie !
Il reste bien sûr l’achat de vêtements respectueux de l’environnement, certifiés par quelques labels type Oeko-Tex.
A retenir
Gardons en tête que nos tous petits sont bien plus exposés que nous à ces polluants, leur âge en particulier les rend plus vulnérables.
Alors, soyons vigilantes et habillons les/nous en conscience, en essayant d’allier au mieux nos valeurs, nos besoins, nos envies, l’offre proposée et notre budget !
A vos étiquettes !!!
Et oui tout est toxique. Le coton bio lui-même demande une quantité d’eau faramineuse pour venir à maturité, sans compter que s’il est coloré, il y a fort à parier que la teinture, elle, n’est pas bio (même s’il y a beaucoup de possibilités rigolotes pour faire des teintures naturelles).
Le recyclage est une bonne piste. Faire attention pour bébé, c’est bien, faire attention pour-soi même aussi, c’est indispensable, car il ou elle passera beaucoup de temps contre nous… Et de toute façon, on le vaut bien.