Que vous habitiez loin ou proche de votre maternité, il y a de très grande chance pour que vous vous y rendiez en voiture. La question que j’entends souvent est « quand est ce que je dois partir à la maternité » ? A cette question, je préfère savoir comment faire pour que ce temps de transition n’ait pas d’impacts négatifs sur la physiologie.
Le temps de se mettre en route : entre rationalité et intuition
Vous pouvez faire le choix de partir très tôt.
Parce que vous habitez loin,
Parce que l’heure est propice aux ralentissements sur la route,
Parce que vous habitez loin,
Parce que vous êtes hyper stressée à l’idée d’accoucher chez vous ou dans votre voiture,
Parce que c’est comme ça !
Vous pouvez aussi faire le choix de partir le plus tard possible.
Parce que vous êtes mieux chez vous pour gérer les contractions,
Parce que vous habitez proche de la maternité,
Parce que vous êtes bien toute seule chez vous,
Parce que c’est comme ça !
Quelque soit votre choix, il sera composé de rationalité (temps de parcours, horaires…) et d’intuition (là, c’est le moment !).
Evitez d’activer votre neo-cortex
Tous les changements de lieu pendant l’accouchement entraînent une perte de vos repères et peuvent amener du froid, du bruit, du stress. Même le passage de votre chambre à votre salon, de la salle de travail à la salle de naissance est perturbant. Alors, je vous laisse imaginer le passage de votre cocon douillet à la maternité 😉
Si vous êtes déjà dans votre bulle, elle risque d’être malmenée et vous de sortir de votre zone de sécurité. Vous pourrez bien sur y retourner mais il faudra du temps et votre accouchement risque d’être ralenti, voire bloqué.
Plus vous êtes avancée dans votre travail et plus le risque est élevé.
Votre gardien doit assurer la transition
Avant le jour J, il est préférable de vous assurer que votre homme connait le chemin pour aller à la maternité et même qu’il connaît un plan B si jamais il y a des travaux, un accident… C’est mieux aussi s’il connait précisément l’entrée de la maternité, cela vous évitera de marcher 😉
Pour vous rassurer et partir sereine, peut être pouvez vous laisser quelques consignes avant à votre homme :
- toujours avoir un réservoir plein
- avoir une conduite souple et assurée (ne pas vouloir refaire les courses folles d’hommes complètement affolés que l’on peut voir dans certains films)
- faire attention aux à-coups : dos d’âne, ralentisseurs, coups de frein… ils peuvent devenir de vrai calvaire pendant une contraction !
- gardez son calme et ne pas se précipitez !
En bref
La voiture n’est pas une transition confortable pendant les contractions. L’appui sur le sacrum peut accentuer la douleur.
Vous pourrez les vivre mieux :
- en prenant des coussins pour vous caler,
- en vous centrant sur votre respiration, cela évite de laisser libre cours à ses pensées,
- en vivant cette étape comme une étape nécessaire si vous accouchez à la maternité. Chaque virage, chaque ligne droite vous approchent un peu plus de votre bébé. Dans quelques heures, il sera dans vos bras. Dites à votre homme de vous le rappeler… dans le feu de l’action, on a parfois tendance à l’oublier 🙂
La voiture peut aussi être un cocon qui vous transporte vers l’arrivée de votre bébé !
Et comment avez vous vécu ce trajet vers la maternité ?
Il est vrai que c’est un trajet unique ! Mais j’ai davantage de souvenirs du retour de la maternité que de l’aller. C’était une drôle de sensation d’être 3 dans la voiture, d’avoir maintenant les sièges arrière occupés 🙂
Voilà une belle idée pour un prochain article ! ça te tente ?
Le trajet a toujours été un sas de décompression. On y est presque mais pas encore tout à fait. Bébé arrive ! Je n’ai jamais voulu partir trop tôt pour faire le maximum de mon travail chez moi. Ma maman ayant accouché dans la voiture, je savais aussi les risques à partir trop tard. Tu as raison quand tu dis que l’on peut faire du trajet une bulle. Moi, tant que j’ai les sons, ça va !
Merci Sonnya pour ce retour super positif !!